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Grève de 72 heures à la Fonction publique ivoirienne : le point du gouvernement de Côte d’Ivoire

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Le gouvernement ivoirien a tenu ce mercredi 16 octobre 2024 un conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. Lors du point-presse avec les journalistes, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a fait le point du gouvernement sur la grève de 3 jours annoncée par certains syndicats des Ministères de l’Education nationale et de l’alphabétisation, des Affaire sociales, de la Femme, de la famille et de l’Enfant et du Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

En effet, c’est répondant à une préoccupation d’un journal, que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a indiqué que gouvernement a fait le point du gouvernement sur la grève qui a débuté le mardi 15 octobre 2024 et qui doit courir sur 3 jours.

Le ministre Amadou Coulibaly a d’abord indiqué qu’au niveau de l’Education nationale, toutes les classes sont restées ouvertes. Il a donc précisé à la presse qu’au niveau du primaire, 80% d’enseignants sont restés à leur poste.

S’agissant du secondaire privée, le gouvernement note 100% de déroulement des cours. Cependant, au niveau du secondaire public, il a noté 50% de taux de présence.

Quant au secteur de la santé, le porte-parole du gouvernement ivoirien a relevé que tous les services sont restés fonctionnels. Au niveau des Affaires sociales, « le mot d’ordre a été suspendu donc il n’y a pas eu grève », a précisé le ministre de la Communication, avant de faire savoir que le « gouvernement reste attentif. »

Aussi a-t-il dénoncé le fait qu’un groupe de syndicats a décidé de faire grève alors que la signature de la trêve sociale est toujours en cours. Le porte-parole du gouvernement a, d’ailleurs, qualifié cette grève d’illégale parce que chaque ministère a mis en place un comité sectoriel chargé de dialoguer avec les syndicats et autres organisations sur les différentes préoccupations internes.

Selon le ministre Amadou Coulibaly, une autre chance est donnée au dialogue au cas où les comités sectoriels des ministères échouaient. Car les discussions devaient continuer avec le Comité du dialogue de la Fonction publique qui également peut céder la place au comité consultatif du dialogue social mis en place le 10 octobre 2024, en cas d’un autre échec.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé que ce comité consultatif se réunira le jeudi 17 octobre 2024.

Au cas où ce comité consultatif échouait une fois encore, ce sera au premier ministre Robert Beugré Mambé de prendre la relève. Ainsi pour le ministre de la Communication, cette grève est illégale parce qu’il a été fait de sorte que le dialogue soit continue.

Selon lui, les syndicats en grève parlent de primes trimestrielles d’incitation alors que ces syndicats n’ont pas fait de propositions concrètes, ni de précision sur ces primes réclamées. Pour le ministre Amadou Coulibaly, des syndicats sérieux devaient pouvoir donner les détails de ces primes en indiquant qui est concerné ? A hauteur de combien ? Quels sont les différents montants par catégories etc.

Aussi, après avoir qualifié cette grève d’illégale et d’injustifiée, le porte-parole du gouvernement ivoirien a été clair. « Ceux qui ont fait la grève savent à quoi ils sont exposés. Ils connaissent la loi », a-t-il déclaré, Avant d’indiquer que ceux qui n’ont pas fait cours verront les jours manqués extraits de leurs salaires.

Benoît Kadjo

 

 

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