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Jeunesse et dépravations sexuelle : Coach Fidèle Hamian propose des solutions

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Face à la dépravation sexuelle dans laquelle la jeunesse actuelle semble irrésistible, Coach Fidèle Hamian était ce samedi 7 décembre 2024 au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP), dans la commune de Cocody, à Abidjan, pour tirer la sonnette d’alarme à travers une conférence et procéder, par ailleurs, à la présentation de ses deux ouvrages.

C’est le 7 décembre 2024 au Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP), au sein de l’Institut africain de développement économique et social (INADES), que Hamian Fidèle a animé une conférence intitulée : « Vaincre le tabou de la sexualité. » D’entrée, le coach Hamian a tenu à clarifier certains concepts.

Pour le conférencier, vaincre suppose « qu’il y a un combat qui se présente à l’horizon pour tous les parents. Notamment, celui du monde sexuel. » Quant à la notion de tabou qui renvoie ce sur quoi on fait silence par crainte de pudeur, l’auteur préconise de faire sauter le verrou de l’interdiction.

Le coach Hamian lors de la dédicace.

« Tabou, ici, signifie qu’il faut aborder finalement la question de la sexualité », a-t-il expliqué. Avant de poursuivre que l’Afrique ancienne parlait de sexualité à travers surtout des cérémonies de célébration de la puberté chez les Akan. Le nord n’est pas en reste. « En pays Sénoufo par exemple, on ne pouvait pas sortir du Poro sans être outillé, entraîné sur les valeurs de la sexualité.

C’est-à-dire, comment gérer en couple un foyer », a-t-il affirmé. En outre, cette tendance à partager les valeurs a perdu de son fort dans nos sociétés compte tenu de l’occidentalisation et de la mondialisation qui ont pris une avance sur certaines de nos valeurs en abordant la question de façon régulière et ouverte. Ainsi donc, a-t-il conseillé, « il faudrait que la pudeur dans laquelle se trouve l’Afrique évolue en s’attaquant un peu plus à la question. ».

Par ailleurs, Hamian Fidèle a souligné que « refuser d’en parler expose les jeunes filles aux écrans de télévision et autres moyens qui se chargent, malheureusement, de leur éducation avec des conséquences souvent difficiles à gérer ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la sexualité comme influencée par le spirituel, selon le conférencier.

Alors, la spiritualité dans le thème, loin d’aborder la sphère religieuse, renvoie plutôt, selon lui, au côté négatif exercé sur les enfants. Ce qui l’amène à se demander pourquoi tant de financement dans l’univers de la sexualité au point de dénombrer plus de 40 millions de sites pornographiques dans le monde ? Qu’est-ce qu’on recherche de si précieux à travers cet investissement aussi colossal ? S’est-il interrogé. Comme réponse, il souligne que l’énergie sexuelle est la plus haute.

Et, on peut le comparer à l’énergie qui se trouve dans le sang. Par conséquent, celui qui fait un sacrifice humain, dégage la même fréquence d’énergie que celui qui vient de coucher avec une femme. Ainsi donc, parler de sexualité, c’est rentrer dans l’univers du mysticisme. Et, bien sûr, selon coach Hamian, c’est ce volet mystique qui fait que la fille de 8 ans peut avoir ses menstrues précocement et le garçon du même âge peut également enceinter une fille.

« Etant donné qu’on peut utiliser l’énergie sexuelle pour créer de la richesse tout comme la transmutation sexuelle qui vient de l’alchimie (science orientale associée au mysticisme) », a-t-il noté. Dans la transmutation, il s’agit d’utiliser un matériau, fer, par exemple, pour le transformer en or, pour le transmuter en un autre. Donc, explique-t-il que « si on est capable d’une telle prouesse avec le fer, naturellement, on peut le faire avec l’énergie.

Et comme la plus haute énergie est sexuelle, alors, utilisons-la pour travailler afin d’exploser les chiffres d’affaires. » Où trouver cette ressource pour avoir la richesse et développer, en outre, l’esprit de créativité ? Pour réussir cette entreprise lugubre, les adeptes ont besoin de champ. « Car, sans champ, pas de production. C’est-à-dire une dépravation sexuelle qui commence depuis l’enfance. Autrement dit, pourquoi ne pas développer une sorte de sexualité qui attaque les enfants dont le cerveau n’est pas suffisamment mûr en finançant des programmes à relent sexuel qui passent en boucle à la télévision ?

La photo de famille.

Ainsi, le cerveau pourra transmettre le message au corps lui disant qu’il est prêt pour toute aventure sexuelle », a démontré M. Hamian. En guise de solutions, le conférencier propose des outils pour aider les jeunes et les parents. Au nombre de ces outils, il préconise ses présents ouvrages qui pourraient servir de canaux pour débattre de ces questions tant cruciales. Mieux, il recommande un certain nombre de clés pour résoudre ces questions sensibles.

« La septième et dernière est puisée dans la spiritualité. Car, avec notre Dieu, nous avons la force nécessaire de tenir et de résister à toute épreuve », a-t-il souhaité. Les échanges, qui ont suivi, ont permis à certains invités d’apporter encore plus d’éclairage. Surtout, en termes de solutions. « Ce n’est pas un sujet tabou en Afrique. Cela n’est pas vrai même si c’est ce qui se raconte. En Afrique, on sait ce qu’est la sexualité. On naît sexuel, on vit sexuel, on communique sexuel à tout moment, on parle sexuel et on fonctionne sexuel », a soutenu M. Kacou, invité.

Pour lui, la réponse à la question est Dieu. Non sans inviter les Africains à revenir à l’orthodoxie de la culture africaine que le continent a abandonnée au profit de tout ce que produit l’Europe.  Cette conférence, qui a enregistré la participation de plusieurs Ministères, des hommes de Dieu et établissements scolaires, a pris fin par la dédicace des ouvrages : « Comment j’ai résisté à la tentation sexuelle » et « Les raisons du mariage ».

Félix Yao

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