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Football en Afrique : plusieurs acteurs s’unissent pour l’élimination de la violence sexiste

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La Fondation Great Field en collaboration avec le Ministère ivoirien de la Femme de la famille et de l’Enfant, Onu Femmes Côte d’Ivoire et l’UNESCO Côte d’Ivoire ont conjointement organisé un atelier, le jeudi 8 février 2024 à Abidjan, Cocody les II Plateaux. Cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans la campagne de plaidoyer pour la création de conditions favorables à l’élimination de la violence sexiste dans le football en Afrique.

Trouver des solutions pratiques pour prévenir et répondre à la violence contre les femmes et les filles dans le football africain, alignées sur les normes internationales. Cet évènement a réuni des icones du football telles que, Antony Bafoué du Ghana, Salomon Kalou de Côte d’ Ivoire, Alassane N’ Dour du Sénégal, Abdoulaye Diabaté représentant la Fédération ivoirienne de football (FIF).

M. Diarrassouba Moussa, représentant la ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant.

Le directeur de cabinet du Ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant Diarassouba Moussa représentant la ministre Nassénéba Touré a fait savoir que « des actes ignobles ont été dévoilés au grand jour. » « Nous allons bâtir les structures qui permettront d’identifier les coupables et d’aider les victimes, d’empêcher de nouvelles violences. J’en profite pour vous annoncer la fin de l’impunité. Le Ministère de la Femme de la famille et de l’enfant entend prendre toute sa place dans ce combat. Car c’est un travail de fond. Madame le ministre Nasséréba Touré est déterminée à booster ce phénomène qui n’honore personne dans le milieu du sport », a souligné Diarrassouba Moussa.

C’est en marge de la célébration du football continental, la CAN 2023 en Côte d’Ivoire que les principaux acteurs de la lutte contre la discrimination des femmes et des filles ont décidé de marquer un pas pour accentuer la campagne autour de la violence sexiste dans le football en Afrique,  dira le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. Aussi, cette rencontre vise à catalyser un soutien accru et à renforcer l’engagement des parties prenantes afin de promouvoir un environnement sportif sain et inclusif.

« La violence s’installe dans les esprits mais sa commission est encore plus accentuée pendant les périodes de crise. Le cas des guerres, des conflits et aussi des moments de grandes joies également comme c’est le cas depuis 1 mois dans notre pays. La violence à l’égard des femmes et les filles constitue une atteinte grave aux droits fondamentaux. Les conséquences de ces actes nous interpellent tous », a indiqué Diarrassouba Moussa.

Des chiffres alarmants ont été révélés au cours de cette rencontre. Ce sont par exemple, 21% des athlètes féminines ont subi des abus sexuels, tandis que 87% ont été la cible des harcèlements en ligne lors des jeux olympiques de Tokyo. Ces statistiques nécessitent une action collective pour éradiquer ces violences sexistes.

La presse était mobilisée pour la couverture de cette rencontre

Il faut souligner que cette rencontre de haut niveau des responsables du football, mettra en lumière l’importance cruciale de disposer de cadres législatifs appuyés par des conventions internationales et des protocoles régionaux, pour lutter efficacement contre la violence basée sur le genre. Dans ce contexte, la coupe d’Afrique des Nations (CAN) se révèle être un moment clé pour fédérer autour du football les acteurs gouvernementaux, le secteur privé et la société civile en vue d’adresser les crises sociales telles que le sexisme, le jeunisme et d’autres discriminations.

Elle vise à encourager la justice, le développement durable et la paix. L’alliance internationale pour l’élimination du sexisme dans le football Africain, portée par la Fondation Great Field en Côte d’Ivoire, s’est engagée à combattre la violence sexiste dans le sport. Avec l’appui d’Onu Femme Côte d’Ivoire, du Bureau de l’UNESCO local et de plusieurs Ministères ivoiriens.

Une vue des participants.

Les initiateurs de cette rencontre entendent utiliser le football comme catalyseur pour promouvoir les droits, l’autonomie des femmes et des filles et lutter contre les violences dans le sport. Footballeuses, Athlètes, fédérations, formateurs ont reconnu avoir été victime d’harcèlement et de négligences. Un cri du cœur a été lancé à l’endroit des gouvernants pour qu’il y ait un minimum d’égard à l’endroit des femmes sportives qui broient du noir.

Antoine Kouakou

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