Grève de 72h lancée par l’IS-MENA / Kaba Sory (SGN de l’OSEPPCI) : « …la majeure partie des écoles au niveau du secondaire et du primaire ont pratiquement fermé »
Le Secrétaire général national de l’Organisation syndicale des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (OSEPPCI) et président de la Fédération des syndicats autonomes du préscolaire et du primaire de Côte d’Ivoire (FESAPPCI), Kaba Sory, a fait le point de la grève de 72h dont son organisation, l’OSEPPCI, a pris part les 15, 16 et 17 octobre 2024 en se confiant à la télévision NCI. Pour lui, cette grève a largement été suivie.
Quel point, faites-vous de la grève ?
Au niveau du secondaire et du préscolaire, la majeure partie des écoles ont pratiquement fermé. Donc, cela veut dire que la grève a été largement suivie.
Pourquoi ce mot d’ordre de grève ?
Ce mot d’ordre de grève parce que vous savez que nous réclamons la prime d’incitation qui est attribuée à plusieurs ministères. Mais nous, enseignants, n’avons pas cette prime-là. C’est pour cette raison que nous avons lancé un appel à nos autorités à travers cette grève pour que nous puissions aussi en bénéficier. Parce que ça fait aussi partie des conditions de vie et de travail des enseignants.
Mais, vous passez par la grève alors que la porte du dialogue est ouverte ?
Ce n’est pas forcément la grève. Nous sommes pour le dialogue. Avant de lancer cette grève, nous avons lancé un préavis d’un mois. Vous savez que normalement, avant d’aller en grève, il faut six (06) jours francs, c’est-à-dire 06 jours ouvrables avant d’entamer une grève. Mais, dans notre cas, nous avons donné jusqu’à un mois d’échanges avant d’entrée en grève. Donc, cela veut dire que nous ne sommes pas fermés au dialogue.
Mais, la porte du dialogue est ouverte et vous parlez de grève ?
Vous savez, c’est quand le dialogue est productif qu’on continue. Mais, arrivé à un certain moment, quand le dialogue n’est pas trop productif, c’est pour cette raison que nous demandons un dialogue constructif et productif. Quand un dialogue peut donner quelque chose, c’est dans ce dialogue que nous pouvons continuer. Mais, quand derrière ce dialogue, il n’y a pas d’avancée, c’est ce qui peut nous amener dans une situation de grève. Et c’est ce qui nous conduit actuellement à la grève.
Info : NCI
Propos transcrits par Benoît Kadjo