Promotion du leadership: Club women leaders 1 forme ses membres au Toastmasters
Le Club Women leaders 1 de l’organisation Toastmasters international a formé ses membres. C’était le samedi 20 juillet 2024 au Centre American Corner situé sur le Campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody. Au cours de cette formation, dont le thème est « Cituis, Altuis, Fortius (plus vite, plus haut, plus fort) », la devise des Jeux Olympiques (JO), la distinguished Toastmasters, DTM, Kadi Tanou a édifié les participants sur les biens fondés de cette méthode.
« DTM, Distinguished Toastmasters est la plus haute distinction décernée par Toastmasters aux membres qui ont atteint un certain niveau de formation », a expliqué d’entrée la Toastmasters Kadi Tanou. Selon elle Toastmasters était une organisation à but non lucratif née en 1924 dont l’objectif, a-t-elle expliqué, est de former ses membres à la prise de parole en public et au leadership.
« Donc l’objectif derrière ces outils qui sont la communication et le leadership, c’est de pouvoir affiner leurs compétences professionnelles et personnelles », a-t-elle ajouté. Il s’agit d’être, à l’en croire, beaucoup plus influents dans leurs communautés, entreprises et organisations. Cette formation au dire de la formatrice est une session ordinaire.
« …j’avais à animer un focus. Juste une intervention de 30 mn au cours de laquelle je devais présenter Toastmasters international à ses membres en termes de formation, de compétences. Et le troisième volet comment les membres peuvent profiter pleinement de l’organisation », a fait savoir la distinguished Toastmasters Kadi Tanou. Ainsi, selon elle, Toastmasters est un environnement où les leaders sont construits. Elle a qualifié cette méthode de mine d’or que toute personne qu’elle soit professionnelle ou étudiant devrait pouvoir découvrir.
L’on note aussi que dans le déroulé de cette rencontre bimensuelle, l’assemblée a eu droit à une prestation de Toastmasters. « Nous nous réunissons, travaillons et des Toastmasters préalablement désignés viennent et font des prestations. A côtés des personnes bienveillantes qui leurs font des recommandations sur la base du manuel que Toastmasters met à disposition » a expliqué la DTM Kadi.
C’est de cette façon, a-t-elle affirmé, que l’on fait pour avancer. Parce qu’il n y a pas de maîtres ni d’apprenants. « L’on le fait tous ensemble et l’on est enrichi tous ensemble », a conclu Toastmasters Kadi Tanou.
A son tour, le DTM Bilé Francis Boua, membre de plusieurs Clubs Toastmasters (le Port Autonome, Akwaba et Albatros Toastmasters) est allé dans le même sens que Kadi Tanou. « Je crois que la méthode Toastmasters est gratuite. Déjà, il faut le comprendre. C’est une méthode, j’ai presque envie de dire gratuite », a affirmé Bilé Francis Boua.
Pour le distingué Toastmasters, quoi qu’il existe des droits d’adhésion et cotisations dont il faudra s’acquitter, mais comparé au gain que l’on a en devenant Toastmasters, cette méthode reste louable.
« Quand on devient Toastmasters on acquiert des compétences, des qualités en plus de la prise de parole en public et en leadership, en gestion des hommes. On apprend ainsi à diriger, à avoir des valeurs, à persuader. On apprend à féliciter. C’est ce qu’un leader a besoin pour diriger, avancer et pour changer son environnement », a-t-il précisé.
Bilé Francis Boua a fait savoir à son auditoire que pour être un vrai leader, il y a deux choses essentielles. D’une part, le leader vient pour régler une situation, améliorer un environnement régler une justice face à une injuste. D’autre part, ce dernier est surtout appeler à laisser des traces de ce qu’il construit afin que son action perdure dans le temps. « Et Toastmasters International nous montre cela. Comment nous y prendre et nous aide chaque jour à être une meilleure version de nous-même », a terminé Bilé Francis Boua.
Quant à Ettien Eugénie Epse Koffi, vice-présidente du Dr Hélène Yao, présidente du Club Women leaders 1, l’autre intervenant de la journée, elle s’est réjouie de l’impact de cette méthode Toastmasters dans sa vie. Aussi a-t-elle expliqué comment, elle qui n’aimait pas oser dans le passé, a désormais été transformée professionnellement et en tant qu’une mère et une épouse épanouie.
« La particularité du Club Women leaders 1 c’est que nous sommes un club bilingue. Nous faisons la promotion et la pratique de la langue anglaise », a précisé Eugénie Koffi sur ce Club qui existe depuis deux ans. Il faut noter que ce Club mère a donné naissance à huit autres clubs.
Hélène Aka