Déterminée à redorer le blason de l’Education nationale et de l’Alphabétisation dont elle a en charge, depuis le 6 avril 2021, en tant que ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné a pris trois mesures fortes, le jeudi 09 septembre 2021, lors de la réunion de rentrée qui a eu lieu à Bouaké. Prof Mariatou Koné a, à cet effet, annoncé dès cette année scolaire 2021-2022 le rétablissement de la dictée, le rétablissement des coefficients par discipline dès le premier cycle du secondaire, comme cela se faisait auparavant et l’instauration d’une évaluation annuelle des établissements privés.
La successeuse de Kandia Camara a expliqué l’objectif de ses différentes mesures. A en croire la ministre Mariatou Koné, il s’agit, concernant le retour de la dictée, d’améliorer la performance des élèves en français et en mathématiques et rehausser le niveau des élèves jugé insuffisant. Pour elle, la lecture et la dictée figurent au nombre des apprentissages de base du français. « La maîtrise du français facilite l’accès aux autres disciplines telles que les mathématiques, les sciences physiques ou les sciences de la vie et de la terre », a-t-elle précisé.
Quant au rétablissement des coefficients par discipline avec la prise en compte des horaires de cours, la première responsable de l’Education nationale et de l’alphabétisation a fait savoir qu’il permettra de susciter l’intérêt des apprenants pour les disciplines dont les horaires d’enseignement sont plus élevés et surtout pour les matières scientifiques.
Elle n’a pas manqué de souligner que la mise en concurrence des établissements privés pourrait contribuer à l’amélioration de la performance des élèves s’agissant de l’évaluation des établissements privés qu’elle vient d’instaurer. Cette évaluation des écoles privées, au dire du Prof. Mariatou Koné, pourra mettre fin au débat sur les affectations de complaisance ou de favoritisme des élèves orientés de l’Etat dans lesdites écoles. Parce que ces orientations se feront en fonction des performances de ces établissements privés.
Benoît Kadjo