Le 11ème congrès de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) s’est tenu du 17 au 19 décembre 2021 à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody. A l’issue de ce congrès, c’est le secrétaire général sortant, Allah Saint-Clair dit Nl Makélélé, candidat à sa propre succession qui a été réélu par acclamation.
Allah Saint-Clair, n’était pas le seul candidat dans le cadre de ce 11ème congrès. Il avait pour challenger, Bamba Mohammed dit Bamba dont la candidature avait, officiel été validée par le comité d’organisation en charge de réceptionner les candidatures. C’était le mercredi 08 décembre 2021 lors d’une conférence de presse.
Alors qu’ils étaient 3 prétendants en lice, la candidature du 3ème postulant, Traoré Yinoussou dit national Mandela avait été invalidée par le comité d’organisation pour « dossier incomplet et violation des statuts et règlement intérieur et du code électoral du 11ème congrès ».
Alors que ce dernier avait promis réagir si sa candidature n’est pas reconsidérée, il a eu plus de peur que de mal. Le congrès s’est finalement déroulé dans le calme. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a même répondu présent à ce congrès. D’autres autorités et anciens secrétaires généraux, tel Ahipeaud Martial, le tout premier ‘‘général’’ de la Fesci né en 1990 à l’église catholique Sainte-Famille de la Riviera 2 étaient également présents.
Il faut noter que pour ce 11ème congrès de la Fesci, le thème principal choisi est « quel apport de la Fesci dans la gestion d’une école ivoirienne en déliquescence et face aux défis de l’employabilité. » Allah Saint-Clair, par cette acclamation rempile pour un second mandat de deux ans. Il doit, à cet effet, comme l’indique clairement l’objectif de cet syndicat estudiantin et scolaire le plus influent en Côte d’Ivoire, lutter davantage pour l’amélioration des conditions d’études des élèves et surtout des étudiants dont la plupart sont confrontés à des problèmes de logements, de bourses, de logistiques surtout dans les universités publiques…
Il faut noter que la Fesci a vu passer à sa tête des noms comme Ahipeaud Martial, Jean Blé Guirao, Eugène Djué, Guillaume Soro, Blé Goudé, Jean-Yves Dibopieu, Serge Koffi dit Sroukou Trinmin Trinmin, Mian Augustin, Assi Fulgence Assi dit AFA.
Benoît Kadjo