3e Colloque international sur l’Enseignement / Dr. Diaby Moustapha Ben Ismaïla (Président de l’UISTAM) : « Nous aurons plus de 35 interventions »

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Du 11 au 13 septembre 2025, aura lieu à Abidjan, au Palm club hôtel, dans la commune de Cocody, la 3e édition du colloque international sur l’Enseignement organisé par l’Université internationale des sciences techniques appliquées (UISTAM) sise à Abidjan. Avant ce grand rendez-vous sur l’Education formation, Dr. Diaby Moustapha Ben Ismaïla, juriste de formation et Docteur en affaires publiques diplômé de l’université Paris Dauphine-PLS (France), écrivain, auteur d’un Roman « la trahison des dieux », deux recueils de poèmes : « harmonies des chaos », « paris la belle ou l’espoir d’une vraie vie », de plusieurs essais individuels ou collectif, fondateur de l’UISTAM et porteur dudit projet, s’est ouvert à l’hebdomadaire L’école. Il donne quelques informations sur ladite édition.

 Quelles sont les spécificités de cette troisième édition du colloque international sur l’Enseignement annoncé pour les 11, 12 et 13 septembre 2025 à Abidjan ?  

En 2023, nous avons organisé un colloque international dont le thème était sur les vulnérabilités. Ce colloque a vu la participation de plusieurs universités internationales et plusieurs professeurs venus de différents pays. Ce qui a permis de voir le thème sous différents angles. Ce qui a naturellement enrichi le débat. Les actes du colloque ont été édités chez l’éditeur Harmattan. Pour l’année dernière, nous avons évoqué les questions relatives à l’intelligence artificielle. Le livre sera disponible au prochain colloque. Cette année, nous évoquerons la question de l’éducation, de l’école donc de la formation. Ce d’autant plus que le monde évolue et les questions liées à notre existence et notre survie évoluent rapidement. On ne peut plus former avec les contenus et les méthodes d’il y a dix ans. Les exigences de ce monde sont plus complexes et demandent encore plus de compétence et de technicité. La mondialisation a favorisé la nécessité d’être compétent pour faire face à la concurrence. Pour cette édition, nous aurons plus de 35 interventions.

Vous avez choisi comme thème principal « La qualité de l’Enseignement à l’horizon 2030. » Dites Monsieur le président, pourquoi le choix de ce thème et quels véritables enjeux renferme-t-il, surtout que vous parlez de 2030 ?

Comme déjà mentionné plus haut, l’école évolue et son contenu également. Mais aussi, les méthodes. De plus en plus, les programmes essaient de s’adapter aux conditions des apprenants et des enseignants. Il faut également harmoniser les programmes de sorte que nous ne soyons en retard dans les curricula de formations et que nos formations ne soient pas inadaptées. En d’autres termes, on pourrait se demander, quelle éducation ou quel enseignement pour l’avenir ? C’est donc l’occasion de réfléchir ensemble pour l’amélioration de nos systèmes éducatifs, mais aussi pour trouver les outils, les techniques et les méthodes appropriées, aujourd’hui, dans la formation de nos enfants.

En dehors de ce thème, quels sont les autres thèmes qui seront abordés à cette 3e édition dudit colloque durant ces 3 jours ?   

Ce thème est suffisamment vaste et comporte plusieurs aspects, notamment la qualité de l’enseignement, l’employabilité des diplômés, la qualité des institutions de formation, la qualité des enseignants etc. C’est déjà difficile de les analyser en trois jours. En un mot, nous ferons un état des lieux de l’enseignement dans le monde. Nos partenaires internationaux seront là à cet effet.

Quels résultats ou recommandations concrètes attendez-vous et comment comptez-vous traduire les différentes recommandations en action sur le terrain ?  

L’idée, pour nous, est de faire en sorte que le système fonctionne correctement. La question des affectations des étudiants, la question des examens et concours, la question de l’assistance des institutions aux établissements. Il ne devrait plus y avoir des docteurs aux chômages si les établissements arrivent à les absorber. Il faut juste permettre aux établissements d’être viables. Un programme de subvention sur 5 ans avec comme obligation le recrutement des docteurs peut aussi bien aider les fondateurs que les diplômés. Chaque année, nous éditons nos résultats. Pour cette année, nous les transmettrons aux ministères concernés : enseignement technique et professionnel, éducation nationale, enseignement supérieur et la recherche scientifique etc.

Qui sont vos invités et participants pour cette 3ème édition et quel message particulier, adressez-vous au travers de cette interview avant le jour-J ?

Permettez-moi, ici, de remercier l’Eglise catholique qui nous a soutenus financièrement pour la première édition ainsi que le Sénat. Pour la deuxième édition, nos remerciements vont au VITIB. Nous remercions également tous nos partenaires, notamment, l’Université Bordeaux Montagne, le NCC, Dakmotion, le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère de la Santé etc. pour leur contribution et leur engagement. Nous attendons 35 chercheurs pour ce colloque avec des invités de plusieurs institutions nationales et internationales. Nous profitons de votre espace pour inviter l’ensemble des élèves et étudiants, mais aussi, les enseignants et les parents d’élèves sans oublier les ministères concernés.

Interview réalisée par Benoît Kadjo

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