Le jeudi 28 septembre dernier, des étudiants de l’Ecole préparatoire aux sciences de la Santé (EPSS) se sont mobilisé à l’Université internationale privée d’Abidjan (UIPA) pour dire non, d’une même voix, à la suppression du tronc commun de Médecine, projet du ministre de tutelle, Prof Adama Diawara.
Ce rassemblement devant UIPA a également consisté à refuser la tenue des compositions qualifiées de « dernières compositions » du Tronc commun hors de l’Université Nangui Abrogoua (UNA). Une occasion pour la Fédération estudiantine scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), qui, dès l’annonce de cette décision de suppression du tronc commun en Médine, par la voie de son secrétaire général, Allah Saint-Clair, a dit non au ministre Adama Diawara, de féliciter l’ensemble des étudiants initiateur de ce mouvement de contestation.
« Félicitations aux étudiants qui ont compris le sens de notre engagement commun contre la suppression du tronc commun », a indiqué la FESCI dans une note qui nous est parvenue. Dans cette note, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire a interpellé « encore une fois le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche Scientifique (MESRS) sur le caractère extrêmement impopulaire » de la décision et a demandé « vigoureusement » au MESRS « de reconsidérer les choses. »
Affaire donc à suivre quand on sait que depuis le lundi 02 octobre 2023, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé la rentrée académique et universitaire 2023-2024.
Benoît Kadjo