Le cri de l’Opeeci sur la disparition de la dictée

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« Professeur Gnapia, contrairement à l’inspecteur qui était sur le plateau de la chaîne NCI, a montré la valeur et l’importance de la dictée. Il a parfaitement raison », a indiqué sur sa page Facebook, le président de l’Organisation des parents d’élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci), Claude Kadio Aka.

Selon le président de l’Opeeci, la dictée est une matière d’apprentissage de la langue française. Et l’élève qui maîtrise la dictée est toujours à l’aise pour rédiger ses devoirs, en évitant les fautes. « Aujourd’hui nos enfants, tout comme de nombreux adultes, ne peuvent même pas écrire deux phrases sans faire d’innombrables fautes », a décrié Claude Kadio Aka.  Pour lui, si l’Etat ivoirien a opté pour la langue française comme base de la formation des citoyens ivoiriens, il est tenu de la pratiquer dans les règles de l’art, avec tout ce que cela comporte comme exigence.

« Lorsqu’on nous dit que si le son est correct, on peut s’en accommoder, je dis non.  Celui qui écrit une paire de chaussures avec père. Je lui donne 0/10, point barre », a-t-il noté. Avant d’interpeller les acteurs du système scolaire en ces termes : « Alors, arrêtons les spéculations. Faisons revenir notre dictée avec la dictée préparée et la dictée de contrôle qui ont permis à plusieurs générations d’élèves et d’étudiants de se spécialiser dans des matières littéraires, faisant d’eux de grands spécialistes et experts dans cette langue de Molière ». Il a, par ailleurs, ajouté que « Ce que de nous avons reçu bien, qui a fait de nous ce que nous sommes, pérennisons-le pour la bonne formation et le bonheur de nos enfants ».

 Le président de l’Opeeci qui semble, depuis lors, prêcher dans le désert est d’ailleurs revenu sur la situation de l’Ecole ivoirienne. En affirmant que « Notre école va très mal ». C’est pourquoi, Clude Kadio Aka a invité les uns et les autres à s’engager pour relever le défi qui est de redonner à cette école, sa valeur initiale. « Car l’école ivoirienne était une référence dans la sous-région. Vivement que des efforts soient faits de part et d’autre pour améliorer notre système éducatif. Nos enfants méritent mieux », a-t-il plaidé.

Benoît Kadjo