Enseignement technique : Bagnon Eric nouveau Secrétaire général national de la Fetepci

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La Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (FETEPCI) a un nouveau secrétaire général national. Il se nomme Bagnon Eric dit ‘‘Le national Gnamankala’’. Celui-ci succède à Assalé Auguste Denis dit ‘‘Général 2A’’. Bagnon Eric a été plébiscité le samedi 17 avril 2021 au Plateau lors du 3ème congrès électif de la Fetepci.

Ce congrès, qui a débuté le vendredi 16 avril 2021 dans la commune de Yopougon, s’est achevé dans une ambiance festive dans la commune du Plateau avec la présence de tous les anciens secrétaires généraux nationaux et d’autres anciens membres ainsi que des organisations syndicales sœurs telles que l’Unesci, l’Umesci… qui ont tenu à apporter leur soutien pour la pérennisation de cette structure syndicale.

Le national Gnamankala, qui devient après son élection, le 7ème secrétaire général de la Fetepci, s’est fixé comme priorité l’implantation de la Fetepci dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire où se trouvent des écoles d’enseignement technique et professionnel et de travailler à l’adéquation formation-emploi et pour l’insertion des camarades stagiaires.

« Ce que nous demandons à nos camarades syndiqués et à nos secrétaires généraux de section, c’est de croire à la lutte. Cette lutte va nous mener loin. Il faut croire à cette lutte pour l’amélioration des conditions d’étude et de travail pour les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire ». C’est le premier secrétaire national de la Fetepci, membre fondateur de ce syndicat qui a présidé ce congrès. Rabet Franck, actuellement capitaine des Eaux et Forêts a indiqué qu’après 20 ans, il retrouve une Fetepci plus forte. A ces cadets, il a prodigué des conseils pour dire que le syndicalisme a sa place à l’école. Car, c’est des rangs des syndicalistes que sortent les dirigeants.

Il a fait savoir que les anciens de la Fetepci dont il fait partie seront toujours de la jeune génération et sont prêts à la soutenir. Mais pour lui, il faut toujours faire du syndicalisme d’excellence qui a toujours caractérisé la Fetepci, c’est-à-dire, un syndicalisme sans violence. Quant au parrain, Kassi Abizi, également ancien de la Fetepci et actuellement homme d’affaires, il a demandé à ses jeunes frères qui ont décidé de faire du syndicalisme de prendre leurs études au sérieux. Ne vient pas au syndicalisme qui veut, mais des personnes qui travaillent bien à l’école et savent organiser leur temps.

« On est syndicaliste parce qu’on est excellent à l’école », a-t-il dit.

D’autres anciens, tels que Jupiter, Commando, Doyen Amichia… ont, à l’issue de l’élection du nouveau secrétaire national de la Fetepci, prodigué des conseils. Ils ont invité Bagnon Eric à être actif en permettant à la Fetepci de couvrir le territoire national, de respecter la base qui lui a donné le pouvoir, de résister à la tentation des uns et des autres en restant digne pour continuer le combat pour les élèves et étudiants pour qui il a été élu. Il a été demandé au national Gnamankala de rester sobre et simple en étant vigilant et surtout en évitant de tomber dans la violence syndicale. Il faut noter que ce troisième congrès marque également la célébration du 20ème anniversaire d’existence de la Fetepci.

Benoît Kadjo

Assalé Auguste Denis (Secrétaire général sortant de la Fetepci) :

Assalé Auguste Denis, SG sortant de de la FETEPCI

« Il doit s’inscrire dans la non-violence… »

Les conseils que je peux léguer à notre jeune frère à qui nous passons le flambeau, ce sont des conseils de discipline, d’encouragement, de détermination et d’engagement afin de pouvoir tenir le flambeau toujours allumé. Le combat ne sera jamais facile. Il y aura toujours des obstacles. Mais c’est à lui, avec sagesse, de savoir approcher, nous qui sommes les devanciers, pour qu’on puisse l’orienter. Comme l’ont dit nos différents aînés, nos parrains, nos présidents, il faut s’inscrire dans la non-violence. Et nous demandons à ce qu’il s’inscrive toujours dans cet esprit de non-violence afin que le combat qu’il va amorcer soit un combat qui lui ouvre toutes les grandes portes de la réussite, des relations, les portes de la maturité comme je le suis aujourd’hui. Je n’ai pas l’argent, mais si je vois les aînés autour de moi aujourd’hui, pour moi, c’est une victoire.

Propos recueillis par Benoît Kadjo