Education-formation en Côte d’Ivoire: le SGN de la FESCI parle des problèmes dans les Ministères

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Le secrétaire général national (SGN) de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Allah Saint-Clair, était face aux journalistes à l’Amphi de Criminologie de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody, le jeudi 14 septembre 2023. Il s’est prononcé, sur la situation de l’Ecole ivoirienne à  l’occasion de ces nouvelles rentrées scolaire et académique 2023-2024.

Allah Saint-Clair dit NL Makélélé, n’est pas passé par 4 chemins pour assener ses vérités sur les dysfonctionnements dans le secteur Education-formation en Côte d’Ivoire. Il a fait le bilan de l’année passée dans les différents Ministères que sont l’Education nationale et l’alphabétisation, l’Enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage et l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique.

Tous ses Ministères selon lui, regorgent en leur sein de graves problèmes qui empêchent les élèves et étudiants d’être dans des situations adéquates pour un bon apprentissage. Au niveau du Ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation par exemple, le SGN de la FESCI a décrié le non-respect des coûts homologués des inscriptions dans les écoles privées qui partent de 0 à 37 000 FCFA sans oublier les problèmes liés à l’organisation des examens à grand tirage.

 Aussi a-t-il dénoncé le fait que Mariatou Koné, refuse de donner l’exclusivité des inscriptions et réinscriptions à la plateforme numérique de recouvrement du Trésor public ivoirien qu’est Tresor Pay/ Tresor Money. Cependant, il n’a pas manqué de saluer le travail abattu par la ministre pour le rayonnement de l’Ecole ivoirienne. Tout en l’exhortant à continuer sur cette lancée.

Au niveau du Ministère de l’Enseignement technique, le conférencier a dénoncé les nouveaux frais des concours qui sont passés de 2500 à 15 000 FCFA. Selon Allah Saint-Clair, le ministre N’Guessan Koffi doit penser aux enfants des pauvres qui veulent se spécialisés. Il a également décrié les problèmes liés aux équivalences entre l’enseignement technique et l’enseignement supérieur etc.

S’agissant de l’Enseignement supérieur, NL Makélélé a parlé de non-respect de la parole donné par le ministre de tutelle après sa dernière rencontre avec les responsables des associations et organisations estudiantines et scolaires.

Les problèmes d’inscription dans les universités sont toujours restés intacts, les problèmes de logements, des candidats empêchés de composer au BTS après 2 ans de cours etc., sont autant de problèmes qui demeurent au sein dudit Ministère. Aussi a-t-il donné la position de la FESCI sur la suppression du tronc commun. Pour lui, c’est une mauvaise décision car c’est le seul secteur qu’on a plus besoin de concours pour sélectionner les meilleurs. Etant donné qu’il s’agira de travailler sur des humains.

 « Pourquoi on ne supprime pas les concours à l’ENS où il y a un déficit criard d’enseignants ? », a-t-il lancé.

Benoît Kadjo